mercredi 14 septembre 2011

Google ebookstore - Code QR et logistique numérique en magasin

250 librairies américaines et 7000 éditeurs ont signé un partenariat avec Google permettant d'acheter en magasin la version électronique des livres présentés, et de disposer de suppléments sur les auteurs et les ouvrages. Par l'intermédiaire d'un code 2D (QR Code) associé au livre, l'acte d'achat se fait en un clic par son mobile ou son reader sur Google ebookstore, et le libraire touche 23% de la transaction. Des animations et rencontres sont organisées sur Youtube.
C'est non seulement un bel exemple de liaison réel - virtuel par l'intermédiaire du code à barres, mais aussi la démonstration d'une approche inverse, inattendue pour la distribution du livre électronique, mais que l'on peut appliquer à bien des secteurs, la logistique du magasin numérique étroitement associée à la surface de vente des produits physiques.

(Vous pouvez scanner le code à gauche pour accéder au livre)

2 commentaires:

  1. Est-ce par ce que je vais avoir le QR Code disponible sous les yeux, que je vais pour autant acheter le livre dans la librairie électronique du libraire ? Ce n'est pas si évident. Dans mon choix, il n'y a pas que l'acte d'achat qui va entrer en compte, mais également le matériel et les logiciels que j'utilise. Même si le prix du livre électronique est partout le même, d'autres problèmes se posent à l'acheteur. Va-t-il pouvoir lire le livre 'pleinement' sur "ses" supports ?

    Prenons un exemple simple. Je suis chez mon libraire et je vois un livre qui m'intéresse. J photographie son QR code et il propose de me le vendre en ePub avec DRM. Or, je le trouve (au même prix, pour faire plus simple) aussi au même prix sur Amazon pour mon Kindle. Or, si je l'achète via Amazon (au même prix toujours), je pourrais l'anoter et partager mes notes de lectures sur mon Kindle ou sur mon application iPad et iPhone ou Androïd, alors que chez mon libraire, via son partenaire, je n'aurais pas accès à tout cela, parce que son partenaire n'est pas le même que le mien.

    Ce qu'illustre ce type d'exemple à mon avis, c'est bien que les libraires doivent s'entendre pour faire une offre complète (matériel et logicielle) ouverte et intéropérable. En étant dans les fourches caudines des uns ou des autres, ceux qui vont le plus y perdre, c'est eux.

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  2. @hubert
    Il y a aussi l'anecdote du voyageur qui entre dans une librairie Borders d'un aéroport (diffuseur du Sony Reader), et qui, après avoir vu un livre papier qui le tente, l'achète en 3G avec son Kindle!
    Google verrouille dans le code à barres la transaction pour le libraire, apporte des contenus complémentaires, les avis des lecteurs, des vidéos d'auteurs, mais je te rejoins, l'offre ouverte serait l'idéal pour les libraires, bien qu'elle ne le soit pas tant que cela pour le média classique, du moins pour les auteurs et les petits éditeurs. Et la chaine du livre a-t-elle les moyens ou la volonté de la créer ou de l'imposer?

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