mardi 23 août 2011

IBM, SyNAPSE et code à barres

Le cerveau humain est remarquable. D'une simple observation, de quelques faits, il déduit. Il apprend rapidement, fait germer des idées, des appréciations, fonctionne par analogie. Ainsi, l'observation d'un produit et de son vendeur, associée à un conseil éventuel, à l'expérience, permet au consommateur de faire ou non confiance aux marques, fabricants, transformateurs ou distributeurs.
Mais les chaines de création et de distribution se sont complexifiées en même temps que les tiers de confiance ont disparu. Sauf quand le producteur est en lien direct avec le consommateur (voir Apple), si un intermédiaire est dans la boucle, il en sait de moins en moins sur l'origine des produits, ses composants, les transformations qu'ils ont subies. Le numérique, s'il permet de codifier et d'automatiser bon nombre de tâches, ajoute de la complexité par la rapidité et l'absence de transparence des transactions. Pire, sur l'Internet, il peut ne plus y avoir de tiers de confiance du tout, le réseau social tente alors de s'y substituer.
Le code à barre, lisible par l'humain comme par la machine, est l'une des réponses à ces problématiques nouvelles. Elle devra se compléter d'une autre révolution de l'informatique, initiée par des systèmes intelligents de reconnaissance de forme, d'audio, de contexte: l'ordinateur cognitif, imitant le fonctionnement du cerveau, tel SyNAPSE (Systems of Neuromorphic Adaptive Plastic Scalable Electronics), annoncé par IBM (créateur du premier système pour codes à barres).

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