mercredi 8 juin 2011

Code à barres, objets et intelligence ambiante

Depuis des années, le dialogue homme machine et machine à machine se généralise, avec une amplification sensible ces derniers mois liée à l'émergence des mobiles et des objets communicants.
Simplissime à l'origine, il est devenu d'une sophistication sans limite: achat de musique en un clic sur iTunes après reconnaissance d'un morceau à la volée par le micro d'une tablette, synchronisation transparente des annotations entre lecteurs de livres électroniques Kindle, identification en France d'un paquet décrit en japonais, etc. Programmées à l'avance, codifiées ou contrôlées par des ordres humains donnés par des claviers ou à la souris, ces multitudes d'opérations se passent sans trop d'encombres.
A l'ère du numérique, des milliards d'éléments automatiques, apprenants, multilingues, multi culturels, contextuels, vont devoir interagir, engendrant l'imprévu, la complexité, sans qu'une organisation humaine soit toujours dans la boucle ou capable d'interpréter.
Le monde évolue vers l'internet des objets et l'intelligence ambiante, le signe visible devient alors indispensable lorsque les relations ne sont pas connues ou programmées d'avance. Il faut un langage commun, un référencement universel, une preuve par exemple dans l'environnement de l'existence d'information et d'intelligence, et lesquelles. Le code à barres se présente aujourd'hui comme le candidat le meilleur et le plus simple à mettre en œuvre pour répondre à ces enjeux.
Les machines montrent l'exemple. Dans la vidéo ci-dessous, un robot apprenant l'utilise pour retrouver son alimentation vitale, s'assurer que c'est bien la sienne, et pour se repérer afin de s'y fixer:

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